Le pitch
Développé par le studio français HE SAW, Blue Estate nous narre les mésaventures de Tony Luciano, un violent individu à l'égo surdimentionné, dans un premier temps puis par la suite, celles de Clarence, un ex-navy à la solde de Don Luciano, père de Tony et parain de la mafia.
Le tout est narré par un certain Roy Devine Jr, détective privé un poil geek et pervers sur les bords, qui s'attarde sur la disparition de Blue Estate, le cheval du Don.
Le jeu
Le jeu est un rail-shooter sorti sur PC, PlayStation 4 et Xbox One entre 2014 et 2015 (suivant le support). Pour ma part j'y ai joué sur PC au clavier et à la souris.
On passe notre temps à tirer et ça se fait proprement. Clic gauche pour tirer, clic droit pour recharger et les flêches directionnelles nous permettent d'effectuer les divers QTE (esquives contre les bosses nottament) et de ramasser les flingues secondaires, la santé et les munitions.
En bon rail-shooter qui se respecte, on fait du scoring en enchaînant les headshots, en cassant des noisettes (oui, littéralement) et faisant péter des barilles d'explosifs. Et on a tout intérêt à se dépêcher sinon on perd les bonus de combos. Le jeu contient également son lot d'objets bonus à détruire, d'armes à ramasser et 3 bosses à combattre à travers ses 7 chapitres allant des égoûts dont les résidents idolâtres les chihuahua (oui oui) à une usine produisant de la nourriture destiné à un fast-food tenu par des mafieux.
La bande-son quant à elle est de bonne facture. Les doublages (en anglais) sont convaincants et la musique aux sonorités funky et rock péchu et adapté aux diverses situations.
Le verdict
C'est fun, c'est pas très beau et c'est assez court (3 heures de jeu pour la campagne en mode Normal) mais Blue Estate possède un humour à double tranchant rappellant le remake de Shadow Warrior et plaira aux fanas en manque de rail-shooter et aux personnes appréciant les univers et des personnages déjantés.